Le succès rencontré par la colonie de vacance de Ravoire témoigne de l’utilité et de l’intérêt porté à de telles initiatives.
Cette année encore, c’est près de 160 enfants, de 6 à 12 ans, qui passeront une partie de leurs vacances dans le hameau de Ravoire. La première volée a terminé son séjour le week-end passé, et après une petite semaine de repos et de remise en état de la colonie, ce sera au tour de 80 autres bambins de prendre leurs quartiers au-dessus de Martigny. Construite il y a près d’un demi-siècle, la colonie a subi de grands travaux il y a dix ans pour la rendre plus confortable et plus sûre. De plus un soutien de la Loterie Romande leur a permis d’aménager une salle de jeu pour les enfants. Des conditions d’accueil qui ne manquent pas de faire des envieux. Mais comme dans tous les domaines, la qualité a un prix. De tels travaux ont forcé l’association qui gère la colonie à s’endetter. Des dettes qui ont poussé l’association à augmenter les prix de ses séjours. Si la commune offre des aides financières à la fois aux familles et à l’association, celles-ci diminuent, et laissent apparaître un problème commun à toutes les colonies. Probablement victime d’une image vieillote, stéréo typée, les colonies peinent à faire entendre leur voix afin de bénéficier d’un soutien financier à la mesure de leur besoin. Pourtant, elles continuent à remplir leur fonction sociale d ’école de la vie en communauté, tout en offrant aux enfants un contact didactique avec la nature environnante.