Dans la presse | Colonie de Ravoire

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Des fraises pour la colo

Le 22 juin 1995 • Dans la presse, Nouvelliste

A la 40e assemblée générale de la colonie de Ravoire, les questions ont fusé.

«Qu’est-ce que vous leur faites faire?» , «Ont-ils assez à manger?», «Les punissez-vous quand même?», «Et s’il s’ennuie, vous me téléphonez?» Les questions des parents – surtout des mamans à vrai dire – ont occupé les trois quarts de la 40e assemblée générale de la colonie de Ravoire.

Inquiets pour leur progéniture, ils sont une soixantaine à s’être déplacés pour mieux pouvoir se renseigner. Et les habits? et l’hygiène? et les horaires? et les jeux? et les moniteurs? Tout y a passé. Sans doute que la chanson de Pierre Perret hante encore certains esprits. Mais force est d’avouer qu’elle n ‘est plus du tout d’actualité. Maintenant, «nous nous occupons des enfants du matin au soir et du soir au matin. Telle est notre devise», a insisté le président Jean-Dominique Cipolla.

Des places

A l’ordre du jour, sous la rubrique «activités», il fut surtout question de la rénovation de la colonie. Nous en avons déjà longuement parlé dans nos colonnes. Rappelons brièvement que la capacité d’accueil a été accrue d’une dizaine de lits. Ces places sont encore disponibles actuellement.

Le bilan général est positif, « l’exercice 1994 a été bon », a souligné le président. Malgré une diminution des nuitées, le bâtiment a reçu davantage de colons. «Nous avons dû refuser du monde», a rappelé Jean-Dominique Cipolla.

Quant aux perspectives 1995, elles s’annoncent sous leurs meilleurs augures avec de nouveaux directeurs pour les deux séjours prévus. Il s’agit de Marie-Laure Dazin- Célérien et de son mari pour la première volée et de Geneviève Rouiller et Sébastien Fardel pour la deuxième.

Des fraises

La grande fête organisée pour le quarantième a fait l’effet d’un bon coup de pub pour la colo. Alors les parents s’intéressent et veulent savoir ce qui attend leur trésor là-haut à Ravoire. Ils pourront également se renseigner auprès des responsables qui seront présents à la fête de clôture des écoles primaires vendredi à Martigny.

Et pour terminer non pas une cerise, mais une fraise sur le gâteau , puisque la colonie en a commandé 200 kilos en vue d’une énorme friandise. Elle sera réalisée et vendue au Môvenpick du relais du Grand-Saint-Bernard , sur l’autoroute au profit de la colonie de Ravoire, évidemment.

Le Nouvelliste du Jeudi 22 juin 1995

Colonie de Ravoire en fête

Le 13 juin 1995 • Confédéré, Dans la presse

La colonie de Ravoire a célébré ses 40 ans d’existence. Le week-end écoulé a été marqué par toute une série de manifestations, de la soirée des retrouvailles à une exposition de documents d’archives en passant par diverses activités sportives comme le mur de grimpe (notre photo) ou encore les joies de la gastronomie.

Le Confédéré du Mardi 13 juin 1995

Voir et revoir Ravoire…

Le 8 juin 1995 • Dans la presse, Nouvelliste

Pour ses 40 ans, la colo s’offre une cure de rajeunissement.

Combien de petits Martignerains ont-ils usé leurs chaussures ou leurs sandalettes dans la cour de la colonie de Ravoire ? 4000, 5000, plus peut-être.

Depuis quarante ans, ils sont en effet près de 150 à venir passer, presque tous les étés, une partie de leurs vacances à la colo. Autant d’enfants de- venus grands qui sont conviés à revenir festoyer, ce week- end, dans ce site qui les a vus rire, se divertir, grandir.

La guerre des boutons

L’esprit «colo» va souffler sur Ravoire samedi et dimanche. Un esprit bien particulier, très convivial, qui a constamment habité cet établissement, malgré les évolutions qui ont forcément marqué la vie de cette colonie. Durant une longue période en effet , directeur et moniteurs, bien moins nombreux qu ‘aujourd’hui , veillaient avant tout au repos, à l’alimentation et à l’hygiène des enfants, laissant ces derniers organiser eux-mêmes leurs loisirs. C’était le temps des explorateurs et des aventuriers, squattant la forêt voisine pour y construire des cabanes, le temps du «règne» de M. Gaston Moret (vingt ans de colo), le temps des bandes, des matches de football interminables, le temps de «la guerre des boutons».

Evolution des méthodes pédagogiques oblige, la colo a, elle aussi, subi sa mutation. En douceur. Séjours écourtés, introduction de la mixité, jumelage suivi avec Vaison-la-Romaine, l’établissement qui se dresse à l’entrée de Ravoire s’est adapté à son époque. Comme le souligne Jean-Dominique Cipolla. «Les moniteurs conçoivent désormais des programmes d’animation variés et inspirés par des thèmes chers aux enfants d’aujourd’hui. Ces derniers sont ainsi initiés, par le jeu et la convivialité, aux règles de la vie sociale ». Différente dans sa forme, la colonie de Ravoire demeure donc école de vie.

La voie des défis

Samedi et dimanche, cette colo de Ravoire marquera un temps d’arrêt pour se souvenir et festoyer. Après une première soirée dédiée aux anciens, avec une exposition de photos d’archives, des séquences musicales et des sketches illustrant le vécu d’un colon moyen, les portes de la colonie s’ouvriront à toute la population dimanche. Avec le soutien d’associations proches de la jeunesse – le centre de loisirs, Geminis, la ludothèque – le comité chargé d’organiser ces réjouissances a prévu de faire éclater la fête dans tout le périmètre de la colo.

Petits et grands vont ainsi pouvoir découvrir un espace unique tout en goûtant des divertissements pensés pour chaque tranche d’âge. Si les 4 à 10 ans pourront suivre la piste gratuite de nombreux jeux, les adolescents, eux, emprunteront la voie des grands défis hérissée de murs d’escalade, de ponts de corde et tyrolienne. Un concours VTT, des démonstrations de planches à roulettes et de rollers, un itinéraire culinaire – avec cuisson du pain au four banal, soupe mijotant dans un chaudron géant – complètent la liste nullement exhaustive de ces animations.

Des animations à déguster chaud samedi et dimanche du côté de Ravoire.

Nouvelliste du Jeudi 8 juin 1995

Quarante ans de colo!

Le 2 juin 1995 • Dans la presse, Manifestations, Nouvelliste

Le bel âge pour la colonie de Ravoire. Retrouvailles et fête les 10 et 11 juin.

RA VOIRE. – Il souffle actuellement comme un petit air de douce folie sur Ravoire. Logique, la colonie qui se dresse fièrement à l’entrée de ce village comberain s’apprête à fêter ses quarante ans d’existence. Plus beau que jamais après son bain de jouvence réussi, cet établissement en- tend marquer d’une pierre blanche cet anniversaire. Il va ainsi inviter toute la population, les 10 et 11 juin prochains, à venir faire la fête sur place, dans «une ambiance typiquement colo». Perspectives alléchantes.

Faute de sanatorium…

Fier de sa colo, Ravoire n’aurait pourtant jamais dû l’accueillir. A l’époque, en effet, ce village – réputé pour la qualité de son air – avait été pressenti pour abriter le sanatorium valaisan. Mais l’absence d’une bonne route d’accès avait torpillé le projet et fait le bonheur de Montana.

Faute de sana, Ravoire s’est donc offert une colonie qui – à ses premiers séjours – faisait tout de même office de «maison de santé», puisqu’elle n’accueillait que des enfants chétifs ou malades. Petit à petit pourtant , cet établissement a ouvert ses portes à des enfants d’agriculteurs, qui plaçaient là leur progéniture pour pouvoir mener à bien les travaux des champs, en toute quiétude. Avec l’arrivée des gosses de la ville, la vocation moderne et définitive de la colo était désormais tracée.

A vos gâteaux

Ce sont donc les quarante ans d’une authentique maison de vacances, ouverte à tous, que vont célébrer anciens colons, moniteurs et actuels dirigeants, les 10 et 11 juin prochains. Pour pouvoir proposer une fête belle et pleine, Jean-Dominique Cipolla et ses amis ont pu compter sur le soutien de plusieurs groupements octoduriens, proches de la jeunesse comme la ludothèque, le centre de loisirs, les Geminis. De nombreux bénévoles, animateurs et artistes ont également accepté d’apporter leur contribution à la réussite d’une fête qui s’articulera autour de deux grands axes, une soirée du souvenir samedi et une journée «portes ouvertes» dimanche.

Pour que le succès de cette manifestation soit total, les organisateurs doivent cependant encore pouvoir compter sur le concours de quelques bénévoles intéressés notamment à travailler dans les cantines ainsi que sur des… gâteaux que les ménagères octoduriennes voudront bien confectionner pour le dimanche 11 juin.

Le Nouvelliste du vendredi 2 juin 1995