J’entends déjà les mauvaises langues qui disent qu’on avait pas besoin de se forcer pour cette journée… Et pourtant…

Réveil tumultueux à 08h00 avec les moniteurs qui débarquent dans les chambres en singeant les lapins crétins. Pour le déjeuner? Bien sûr que non! Sinon, on serait pas chez les lapins crétins. Alors quoi? Pour une boum! Effectivement, une petite fête au réveil histoire de se mettre en jambe et tout cela en pyjama s’il vous plait! Je vous garantis qu’à 08h30, danser « à la queuleuleu » sur les balcons de la colonie ça fait son effet « lapin crétin ».

Bref, boum achevée et habits changer les enfants sont allés déjeuner. Parce que oui, faire la noce à 8h00 ça creuse. La suite était plus ou moins normale avec les activités de groupe (dont un groupe qui s’est attelé à la confection de cookies, mmmmmmmmh!). Après diner, une petite sieste a permis à tout le monde de se remettre en état pour les activités de l’après-midi.

Lapins Crétins obligent, les jeux de colonie de l’après-midi ont été « traduits ». Premièrement, le « cache-cache » géant s’est fait à l’envers. J’explique: un membre de chaque groupe de jeux de piste est allé se cacher. Puis, tout le monde s’est mis à la recherche de ce dernier. Dès qu’ils l’avaient trouvé, les enfants devaient se cacher avec lui. Le gagnant étant celui qui avait le moins de monde caché avec lui. Belles rigolades! Deuxièmement, un « capture le drapeau » sans drapeau. C’est un jeu de stratégie où les enfants devaient aller récupérer le « drapeau » de l’équipe adverse. Bon c’était pas tout à fait un drapeau (ça ne faisait pas assez crétin) mais plutôt un mono (oui oui ça fait crétin de le ramener à sa base comme un drapeau).

Une bonne douche, un hachis parmentier, quelques jeux en extérieur sous la pluie et voilà les enfants fin prêts pour la grande soirée des « lapins crétins ». Le jeu est d’une grande simplicité: 6 personnes sont tirées au sort, elles reçoivent 6 cartes. Sur 5 cartes il y a un lapin « pas crétin » et sur la dernière il y a un lapin crétin. Vous me voyez venir… Celui qui avait le lapin crétin devait faire un gage pour faire honneur à sa famille. Bien évidemment rien de méchant ou d’humiliant dans ce jeu, puisque chacun était libre d’y participer ou non… Dans le lot de gage, je citerai imiter l’otarie ou le poisson hors de l’eau, chanter comme Pikachu, raconter le petit chaperon rouge avec ses chaussettes, se faire maquiller à l’aveugle, imiter la poule, faire la chorégraphie en accéléré, danser un slow sur l’air des sardines… Tout le monde a bien rigolé, et encore plus quand les moniteurs passaient au clapier (euh… à la casserole). Et finalement, c’est le sourire aux lèvres qu’ils ont pu rejoindre leur lit avant la journée « pas crétine » du lendemain!