1er juillet 2021

Cher journal, nous nous sommes réveillés ce matin et nous sommes descendus déjeuner dedans. Le temps nous fait défaut jusqu’au bout : il faisait trop froid dehors. Après cela, nous sommes remontés dans les étages pour tout ranger et nettoyer nos visages ainsi que nos canines de carnivores.

Après la chorée habituelle, avec comme coach les enfants du groupe des grands, nous sommes partis en activité du matin: bricolage pour le groupe des moyens, petits jeux extérieurs pour les petits et un tic-tac-toe géant pour les grands (ils devaient réussir le fameux bottle Flip challenge pour aller se placer et faire une ligne de trois croix ou ronds).

La sieste ouverte s’est passé normalement, c’est le ventre bien rempli que les enfants sont passés à la ludothèque chercher des jeux et sont restés tranquillement en chambre pendant une bonne heure.

En arrivant dans le bateau, c’est Simon le chasseur qui nous a accueilli. Il était tourmenté et marchait en rond. Il ne pouvait plus accepter de manger de la viande, la cause animale le tourmentait trop! Tu imagines, cher journal, ne plus manger de viande ! Mais comment allions-nous faire ? Il nous proposa de devenir des êtres de la nature et de voir ce que cela faisait d’être chassé. Nous nous sommes divisés en deux équipes et le but était d’aller chercher la pomme de l’équipe ennemie. Pour cela, nous étions tous un animal différent faisant partie d’une chaîne alimentaire prédéfinie. La chasse était ouverte : les souris tombaient, les lièvres couraient, les loups chassaient. Des animaux en défense pour protéger la pomme, d’autres en attaque pour découvrir la cachette adverse. Qui ramènera la pomme au chasseur en premier ?

Après cette très chouette activité, nous sommes partis goûter: pastèque ! En veux-tu en voilà ! Lors des douches, deux équipes se sont formées dans le terrain pour affronter les moniteurs à une balle à deux camps.

C’est tout le petit monde, tout beau, tout propre, réuni qu’on a pu enfin souper. J’avais tellement faim. Le menu était: salade mêlée, suivi d’un roesti aux légumes et d’une tarte aux pruneaux. Oui, cher journal, c’est une coïncidence, je te jure que nous ne sommes pas devenus vegan. Juste un peu plus conscient de cette cause.

Pour la soirée on a divisé nos moussaillons: les deux premiers groupes sont partis construire des villages et maisons pour les animaux. Rivières faites de mousses, petit abris pour les réserves de nourriture, ponts pour passer les chemins les plus sinueux et bien sûr des maisons pour s’y protéger.

Les grands, quant à eux, ont été vivre les profondeurs de la forêt, connaître les prédateurs les plus dangereux et tester leur courage pour pouvoir protéger leur petite troupe de matelots. En concret, ils ont gravi la pente qui mène à la glacière, juste éclairé par leur lampes torches puis se sont réunis autour du plus grand caillou. Après plusieurs histoires d’horreurs et quelques cris ils sont redescendus par un chemin plus sécurisé mais toujours aux aguets du danger aux alentours. C’est en vrai guerrier qu’ils ont rejoints les autres enfants et les ont aidés dans leurs tâches.

Cher journal, la nuit promet d’être sage, maintenant que nous avons des moussaillons conscient du monde autour de nous et prêt à se protéger ! Je les aimes de plus en plus, une vraie harmonie s’est créée ! Je ne remercierai jamais assez Maude et Maxime de les avoir tous réunis et merci à toi d’en faire une histoire qu’on pourra raconter encore longtemps.

Bonne nuit,

Tim