Bien des siècles se sont écoulés depuis que, dans les lointaines contrée du Maghreb, une jeune cheykha écrivit l’histoire que je vais vous conter.

Un jour, dans le village de Ouarzazate, de jeunes marchands se réveillèrent. Aussitôt debout, ils prirent un petit déjeuner ensemble. Puis, ils partirent retaper ou construire leur échoppe pour le marché qui se préparait dans la ville la plus proche. Les petits marchands travaillèrent dur toute la matinée sous la rigueur du soleil et afin de confectionner de magnifiques stands. A bout de force, ils partirent dîner. Les vieux du village leurs avaient préparer des saucisses de veau, des pâtes ainsi qu’une bonne sauce aux champignons. Il y avait même une compote en dessert afin de leur apporter de bonnes vitamines pour la suite.

Après un petit repos bien mérité, les petits marchands se rendirent  au souk de la place Jemaa El Fna afin d’y installer leur belles échoppes. Chaque stand était pourvu d’un jeu de foire (tire à l’arc, jeux de senteur et de touché, jeux de balle etc). Les marchands troquaient également des épices avec d’autres commerçants afin de ramener du ravitaillement au village. Senteurs épicés et musique  orientale embaumées et rythmées le marché d’une ambiance agréable. Mais ce joyeux bazar fût perturbé et animé par un tigre qui s’était échappé, des danseuses orientales enflammées, un charmeur de serpent en quête de monnaie et par un jongleur fou.

A la fin de cette belle journée, les marchands plièrent leurs échoppes et s’en allèrent manger un plat exotique (des röstis au fromage venus de Suisse ainsi que des yogurts alpins). Puis, il rentrèrent à Ouarzazate. Les plus jeunes d’entre eux partirent écouter les contes du sage et les plus grands, qui n’arrivaient pas à s’entendre sur la couleur du curry le plus savoureux décidèrent de régler leur différent dans un match d’un sport venue d’ailleurs, un calcio florentin (foot sans règle).

Finalement, à la tombée de la nuit, les riads s’éteignirent et tous partir se coucher.

THE END