Notre machine à voyager dans le temps s’est emballée durant la nuit et les réglages fait par notre ingénieur de service n’ont pas tenu leurs promesses. La machine n’étant pas suffisamment calibrée, nous ne sommes pas assez remontés dans le temps ! et nous avons débarqués le 27 juin 1969 en pleines années hippies !

Le matin, des messages de SOS ont été envoyés par les aventuriers à leurs familles pour expliquer la situation mais surtout demander des provisions en cas de coup dur … Le reste de la matinée servit à resserrer, s’il était encore nécessaire, les liens à l’intérieur de chaque groupe.

La subsistance de midi était, elle aussi, digne d’un menu de festival. Saucisses de veau, pommes rissolées et légumes pour faire le plein d’énergie. Après avoir rangé et nettoyé leurs tables, les enfants sont montés en chambre pour dormir quelques instants et récupérer du manque de sommeil de la courte nuit de la veille.

Une fois reposés, ils sont sortis pour participer à un grand jeu de colonie : les manifestants altermondialistes contre les forces de l’ordre. Ce jeu de stratégie comporte deux équipes qui doivent élaborer des stratagèmes afin de dérober le drapeau adverse.

Le goûter de la paix fût servi pour réconcilier les manifestants et la police. Ensuite, les enfants allèrent se doucher (on est des hippies mais il ne faut pas exagérer quand-même !) Le reste de l’après-midi, diverses activités furent proposées pour profiter de cette belle journée. Nous avons même eu le luxe de pouvoir souper dehors en dégustant les vols au vent et l’émincé au curry de notre chef René.

La veillée fût digne du festival Woodstock ! Au programme : festival de chant (karaoké), bar à cocktail, atelier de préparations de pancartes revendicatrices et divers jeux de société. Les jeunes festivaliers purent profiter d’une soirée typique des années soixante en se déhanchant sur des titres endiablés.

Puis il fût déjà temps de se mettre au lit… Mais avant ça, tous les pensionnaires de la colonie sont passés à travers la machine à voyager dans le temps, espérant que cette fois, elle nous emmènera en 1956…